Il ne cherche pas l'issue,
elle s'ouvre à son passage.
Le monde semble bouger à peine,
mais c'est lui qui déplace le décor.
Un souffle
pas de vent,
juste l'idée qu'il pourrait souffler,
et déjà les feuilles s'inclinent.
Rien ne crie,
tout cède.
Il ne prend rien,
et pourtant tout s'organise
autour de son absence apparente.
Il est le poids que nul ne sent,
mais que chacun ajuste,
dans l'invisible effort d'être à sa place.
Un pas, pas vraiment un pas,
une intention suspendue,
et les chemins s'accordent.
Il ne domine pas.
Le monde, simplement,
épouse sa lenteur.
A.B
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Un poème brillant! Merci pour le partage!