KASALA POUR MON KAKU II Poem by Fiston Mwanza Mujila

KASALA POUR MON KAKU II

Mvidi Mukulu, l'Esprit Aîné, avait puni mon Kaku d‘une longévité absurde
Kaku vieillissait, pourrissait mais ne trépassait pas pour autant
il se targuait d‘être né en 1667, en 1756 ou 1786
une fois, il mourut même pendant trente minutes
et ressuscita comme si de rien n'était

protestataire de la première pluie, beau gosse
du haut de ses trois siècles d‘âge
mon Kaku avait le sang frais d‘un jeunot

COMMENTS OF THE POEM
READ THIS POEM IN OTHER LANGUAGES
Close
Error Success